Coupeurs de langue, réducteurs de têtes
7 mai 2016 14:25, par ici la monnaie
A ce train , même "oui-oui" devrait être réecrit !
... c’est la "fabrique du crétin" en pleine action ; notre labilité à naviguer entre différents niveaux de langage vient de notre capacité à se confronter aux mots qui nous sont inconnus : ce que dit Brighelli est d’une logique imparable. (je l’ai vécu en me frottant à Maupassant)
Ceci étant, le ver était dans le fruit depuis pas mal de temps, depuis que le relativisme pédagogique fait étudier du rap en cours de français...
Car l’apprentissage de la belle langue reste le meilleur moyen de s’élever socialement, quoi qu’on pense ;
L’apprentissage d’une langue, in fine, est comme celle du ski : on a peur de la pente, les locaux nous rendent minable, on tombe, mais on se lance : et on devient expert grâce à cette confrontation progressive avec l’inconnu..
.... nous n’aurons plus de Mouloudji ou de kateb Yacine, c’est CELA, l’échec de l’intégration ! (et l’échec criant du pédagogisme socialiste)