Le protestantisme évangélique, fer de lance du Nouvel Ordre mondial en Chine ?
17 mai 2016 23:36, par listenerAu lieu de débiter des inepties et de glorifier les hérésiarques mahométans, le pape, qui commence à poser problème, ferait bien de prendre garde au phénomène évangéliste, bien évidemment marqué par le satanisme américain. Le jésuite Badoglio se souvient-il de ses confrères qui ont essayé en vain de convertir les chinois ? On ne sait, dans l’indigence culturelle actuelle, et on ose même évoquer de la fameuse "querelle des rites". Peut-on communier avec du riz, puisqu’en Chine il n’y a pas de pain ?. La réponse n’est jamais vraiment venue. Ce qui est sûr c’est que la Chine est le grand échec de la compagnie de Jésus. On aurait aujourd’hui des milliard de bons petits catholiques romains aux yeux bridés ! Raté. Et ce n’est pas ma faute !
La mission en Chine débute avec le Père italien Matteo Ricci (1552-1610) qui s’efforce d’adopter le style de vie du pays, allant jusqu’à se vêtir et prendre l’apparence chinoise. « Se positionnant comme médiateur entre cultures, Matteo Ricci s’efforce de dégager dans la littérature chinoise tout ce qui parait proche du christianisme pour fournir un point de départ à sa prédication. Pour ce faire, il interprète de façon chrétienne les notions confucéennes de Tien (Ciel) , et de Chang-Ti (Grand Seigneur ou Seigneur d’en Haut) faisant de ce dernier terme le synonyme de Dieu. ». Pour autant, la coexistence de la tradition chrétienne avec les traditions chinoises reste problématique : « L’idée d’un Dieu personnel et créateur, qui se met en colère et juge, mais qui peut aussi pardonner ne correspond en rien au Chang-Ti chinois, force impersonnelle qui ordonne et vivifie l’Univers et qui, en tant qu’“origine cosmique” et créateur du monde ne peut éprouver ni haine, ni amour. Péché originel, création, incarnation, rédemption (...) sont des notions tout aussi étrangères à la pensée chinoise que la Trinité ou la naissance virginale (de Jésus). Ainsi les transpositions des traditions chrétiennes n’ouvrirent elles à la compréhension qu’un pont, praticable certes, mais extrêmement branlant. » 19 mars 1715 : bulle Ex Illa Die. Sur avis du légat pontifical les rites traditionnels chinois sont interdits par Clément XI, malgré une intervention de l’empereur lui-même. Malgré un succès remarquable de l’apostolat de Ricci, l’incompréhension dont la papauté fait preuve à l’occasion de la querelle des rites détourne nombre de chinois : en 1717, l’empereur interdit la prédication chrétienne et les missionnaire sont expulsés.