L’Otan finalise son nouvel ordre de bataille face à la Russie
23 mai 2016 13:56, par GauloisExpatJens Stoltenberg, antérieurement chef de gouvernement en Norvège, avant son intronisation dans l’entité OTANesque, était un politicien relativement falot, mais que ses concitoyens trouvaient sympathique.
Avant d’arriver à ce poste de chef de gouvernement il avait dû d’abord le concéder à son rival du même camp, le parti travailliste norvégien. Son rival s’appellait Thorbjørn Jagland, ce pître qui avait sévi ensuite dans le comité du prix Nobel de la paix, avec la reponsabilité de faire attribuer le prix à un inconnu de tous, un certain Obama. L’originalité de ce choix étant que le prix était supposé anticiper et encourager l’ardeur pacificatrice, à venir, d’un séduisant afro-américain. Plus belliqueux que lui tu meurs. Donner une récompense avant le résultat attendu, c’est tordu.
Bref, étant donné ce contexte, on peut dire que le dirlo de l’OTAN n’est pas une flèche. Or, promu chef OTAnesque, tout à coup il se révèle hargneux, et même vindicatif, plongeant délibérément dans l’inversion accusatoire. Pourquoi ces vociférations hallucinantes ?
La Russie tout naturellement constate que l’OTAN survit encore longtemps après la guerre froide et surtout après le démantèlement programmé du pacte de Varsovie.
La "sphère d’influence" de la Russie est une peau de chagrin, ce qui chagrine Poutine et Lavrov entre autres, et ils s’en "émeuvent" (= main de fer dans gant de velours).
Ce que fait Jens Stoltenberg c’est de fragiliser la Norvège à un degré de dangerosité inconnu dans l’histoire de ces deux pays. Le pire étant que les voix qui s’élèvent, pour calmer cet énergumène, ne semblent toujours pas émouvoir la population.