Ses Pasdarans combattants sont plus nombreux que les soldats d’Assad : l’Iran occupe-t-il la Syrie ?
24 mai 2016 00:12, par Révolutionnaire khoméinisteIl faut s’attarder un peu sur la source de cet "article" relayé par l’officine de propagande néoconservatrice et sioniste qu’est Media Part : il s’agit, semble-t-il, de l’organisation dite des "Moudjahidines du peuple", un groupuscule sectaire et terroriste hostile à la République islamique d’Iran et soutenu par les renseignements des Etats membres de l’OTAN et ceux du régime sioniste. Ce groupuscule est responsable de la mort violente de quelques 14,000 Iraniens peu de temps après la proclamation de la République islamique, contre laquelle il prit les armes simplement parce que son leader, Masoud Rajavi, avait été déclaré inéligible par l’institution compétente. Ensuite, les membres de cette organisation ont ni plus ni moins que trahi leur patrie au cours de la guerre Iran-Irak, en proposant leurs services de supplétifs à Saddam Hussein, après s’etre réfugiés en Irak, et en participant aux combats du coté de l’armée irakienne. Que le régime sioniste ait donc choisi cette organisation comme intermédaire pour révéler au grand public la construction d’un centre d’enrichissement d’uranium à Natanz en 2001, ce qui marqua le point de départ de l’offensive politico-médiatico-sécuritaire de l’empire contre le programme nucléaire, civil et pacifique, de l’Iran. Thierry Meyssan a d’ailleurs relevé que sur l’un de ses sites officiels, l’organisation publiait des dépeches jubilatoires sur la prise de Mosoul par le soi-disant "Etat islamique" en l’été 2014.
Le peuple iranien réprouvera et méprisera toujours ce groupuscule. Malgré son absence de légitimité, les régimes de l’OTAN continuent à soutenir et utiliser cette secte adepte du culte de la personnalité, du lavage de cerveau, de l’isolement social de ses membres (auxquels il impose souvent le célibat), dans leur sale guerre contre la République islamique et le peuple iranien.
Les chiffres qu’ils avancent sans citer de sources sont à l’image de leur propagande quotidienne : infondés, erronés, gratuits. Ils occultent l’existence des Forces nationales de défence (NDF), un corps paramilitaire et populaire, auxiliaire de l’Armée arabe syrienne, qui devrait compter à lui seul 50,000 voir plus d’hommes. Les forces gouvernementales sont plutot au nombre de 100,000, voire nettement plus. Coté armée régulière iranienne, seuls des éléments de la 65e Brigade aéroportée (berets verts) ont été déployés. Or, le total des effectifs de la 65e est estimé à 6 ou 7000. Le chiffre proposé par l’article ne peut donc etre que faux. Etc.