Une infirmière raconte la misère et la violence à Mayotte
23 mai 2016 13:11, par AhamadaBonjour,
Je suis Mahorais, j’ai 30 ans aujourd’hui et dans les années 80, 90 à 2008 il y’avait zéro vole, zéro meurtre à Mayotte. On vivait dans une société traditionnelle basée sur l’agriculture et la pêche. C’était uniquement des activités vivrières qui nous permettaient de subvenir à nos besoins. Les Mahorais sont ou presque tous propriétaires terriens de droit coutumier et aujourd’hui de droit commun ; et donc savent ce que s’est d’être enracinés sur une terre. Il n’y avait pratiquement aucune aide de l’Etat Français. Le rsa, les allocations familiales, les allocations chômages n’existaient pas jusqu’à 2010. Pour illustrer mes propos, j’ ai 30 ans pour autant j’ai connu le temps ou nous construisons nos propre maisons en argile et dépourvu d’électricité et autre conforts modernes. Une partie de mon enfance je l’ai vécu sans électricité, et sans télévision pour autant Mayotte est Française depuis 19841. A cette époque nous étions à peine 160 000 âmes sur ce territoire de 374 km2. C’est à partir de 98 que nous avons commencé à constater une arrivée de plus en plus importante de nos voisins comoriens indépendante depuis 1975 sur notre territoire pour chercher une vie meilleur. Au début la population n’était pas hostile car elle pouvait encore assimiler ces personnes en les intégrant dans une société traditionnelle. Mais aujourd’hui cela s’avère impossible car le nombre d’immigré est en constante augmentation sur île de 374 km 2 et les naissances pleuvent comme jamais depuis la départementalisation. Selon Insee nous sommes 250 000 environ âmes , mais nous sommes bien plus que cela en réalité. Certains sources parleraient de 400 000 âmes voir plus sur cette île dont une majorité d’immigré que la préfecture régularise à tours de bras sans leurs donner la possibilité de travailler ou de quitter Mayotte. Les cartes de séjours sont uniquement valable sur le territoire Français de Mayotte. Ce qui’est criminelle. L’Etat est responsable par sa politique laxiste et sa schizophrénie de cette situation. Mahorais disent que si l’ Etat ne fait pas son boulot, eux le feront et à commencer déjà.