La Taxe locale sur la publicité extérieure révolte les PME/PMI
6 juin 2016 09:38, par JulienLe fait que les commerçants coulent du fait de ces taxes me semble assez logique.
Déjà, démographiquement nous avons un problème : 1 actif pour 1 retraité, + une dette énorme et 10% de chômeurs.
C’est à dire qu’à notre niveau, on ne peut pas forcément se permettre de subventionner des associations, de la presse, des entreprises structurellement déficitaires, ou que sait-je.
Même si c’est très bien, moral, ou ce qu’on veut, à un moment il faut être conscient que l’argent qu’on dépense quelque part, on a bien dû le prendre autre part.
Ensuite, cela fait bien longtemps que les gens qui gouvernent n’ont pas appris à faire un budget équilibré. En novlangue, "dépenser moins" on appelle ça de l’austérité mais si on veut continuer à dépenser sans compter on n’a que deux options :
1) s’endetter plus
2) monter le niveau de taxes.
C’est un cercle sans fin.
Actuellement nous faisons un mix des deux.
Taxer plus, donc. On a taxé les riches : la plupart sont partis. On a taxé les entreprises : la plupart sont parties. Restent donc à taxer ceux qui n’ont pas pu partir.
Le pire, c’est que si vous écoutez les gens à la machine à café, ils vous diront qu’en fait il faut EN PLUS taxer encore d’autres choses. Le bon coin, les panneaux publicitaires, le soleil, le loyer fictif de la résidence principale, la créativité fiscale est sans limite.. Dès que quelque chose commence à marcher, il faut à tout prix l’assommer de taxes. La taxe est devenue un but en soi : il faut absolument punir quiconque a gagné de l’argent ; même s’il l’a gagné honnêtement, même s’il l’a gagné par son travail.
Et si, maintenant, on essayait de raisonner à l’inverse ? En se disant : "voilà ce qu’il est primordial de financer" et de taxer les gens le moins possible uniquement pour pouvoir financer ce qui est nécessaire ?
Je ne dis pas que c’est bien ; mais à un moment on ne peut pas pleurer à la fois les conséquences (le chômage, la dette) et chérir les causes (la dépense trop lourde, la rage taxatoire).