Euro 2016 : heurts entre Anglais, Marseillais, CRS et Russes
12 juin 2016 19:09, par El Senior Ding DongBonsoir,
Étant moi-même originaire de Nice, je n’ai pu que constater le peu d’attention que les médias consacraient au délabrement (passager ?) de la ville en question. Qu’on se le dise : le laisser-aller sur place est impressionnant. Les lois sur l’ivresse publique sont timidement appliquées ; les supporters nord-irlandais s’approvisionnent sans cesse en alcool ; la saleté des rues est repoussante, les empilements de verre sont légion dans certains endroits du Vieux Nice. Je ne vous parle même pas du danger potentiel d’ici à ce que ces "supporters" nous quittent : c’est bien simple, je ne mets pas un seul orteil dans tout le secteur du Vieux Nice, et j’incite chaque Niçois à en faire autant.
Cerise sur le gâteau au vomi : les forces de police sont omniprésentes, faisant régner une légère atmosphère de paranoïa (inutile). Précision utile : le Vieux Nice est un espace médiéval, sinueux, à proximité duquel il ne faut pas organiser d’événement sportif de cet ampleur... Du moins pas en y faisant couler l’alcool à flots.
La seule raison pour laquelle cet événement a été organisé est simple : le fric, le blé, l’artiche, l’oseille. ’Faut faire du fric, ma bonne dame, alors on mène ce genre d’événements ; avec des forces de l’ordre dépassées, des supporters insupportables, et le tout au détriment de l’intérêt général des riverains.
Bonus : je charge ici tout particulièrement les "supporters" nord-irlandais, et assez peu les Polonais. Ayant vu ces premiers se baigner en plein jour dans une fontaine (WTF ?) et ces seconds simplement déambuler en famille, je sais à présent à quoi m’en tenir quant à ces visiteurs.
En résumé : je crains que ça ne reparte en cacahouète d’ici ce soir. Hélas, mille fois hélas, je crains d’avoir raison. J’adresse une salutation aux forces de l’ordre à qui on en demande tant en ce moment, et ce pour le simple plaisir du panem et circenses. Je me suis senti insulté en tant que Niçois, et je m’attends (également hélas) au pire sur le plan national dans les jours qui viennent.