Désinformation totale du journal Le Monde sur le voyage d’Alain Soral en Russie
13 juin 2016 08:07, par tatamm et voila l’éternel complôtPour ma part je suis encore ébahi ; je me souviens encore de cet entretien avec un réalisateur italien qu’avait donné Soral en 2009 ("Qu’est ce que la force en politique"). Il y disait qu’une étape cruciale pour parvenir à la force en politique était d’établir des liens avec d’autres nations indépendantes, et que ça c’était très dur, car sans soutiens et médiations on n’arrive à rien.
Et bien, quel saut qualitatif sur le terrain au niveau du concret, et quelle montée en gamme aussi, depuis les pistaches iraniennes ! Je croyais Poutine bien trop politique réelle pour pouvoir se permettre une telle chose, peut-être que la situation est encore plus sérieuse qu’il apparaît et peut-être que cet ingénu et ô combien fin joueur Vladimir Poutine entrevoit finalement un coup à jouer. Le soutien arrive parfois quand on est à bout, comme l’était la Syrie.
Justement, deux longs mois avant l’intervention en Syrie, tous semblaient penser que Poutine avait lâché l’affaire. C’était un leurre, c’était volontaire, pour choquer l’ennemi et le prendre à contre-pied de sa vanité. Toutes proportions gardées, il me semble peut-être revoir jouer la même tactique avec le CRIF ici...
En définitive il y a là non seulement la reconnaissance d’une existence de cette résistance française, mais aussi et puisque cette reconnaissance verra des contre-feux, l’existence probable d’une stratégie pour la soutenir, car il n’est pas dans la manière russe de prendre des risques non calculés (et on ne peut pas dire non plus que les Russes n’avaient pas été informés sur le personnage de Soral, cf la lettre à laquelle répondait Viguier)... Le plus intriguant dans cette affaire est donc ceci.
Revenons en France. Soral a prit des coups d’une violence inimaginable, et au lieu d’abandonner il a résisté. Au lieu de lâcher l’affaire il s’est aggripé. Pour l’instant le héros contemporain français, et malgré ses accidents de parcours (divorce, dont on sent que ça a du le marquer), c’est bien lui. La transcendance n’est peut-être plus très loin, les cartes ont bougé. Merci aux hommes de cette trempe, et j’y inclue l’avocat de Soral pour sa succulente lettre ouverte à la Russie et le très remarquable Vladimir.
Quant au Monde, merci pour la publication. Cela permettra de sourcer et de prouver aux gens que tout ceci est vraiment arrivé, car honnêtement c’est tout bonnement incroyable...