Contrairement à ce que débitent à longueur d’antenne les jacassins de la presse officielle, l’Angleterre n’est pas le premier pays à avoir dit "non" à l’Europe. Ils ont oublié le ... Groënland ! Rocard, l’ambassadeur plénipotentiaire de la République Française chez les inuits et les ours blancs ne se serait-il pas déterminé là dessus pour prendre parti pour le Brexit ? Mystère. Mais pour comprendre Rocard, il faut se lever tôt.
Un référendum "consultatif" sur le retrait du Groenland de la Communauté économique européenne s’y est tenu le 23 février 1982 afin de définir si le territoire (en fait une colonie danoise qui lutte pour son indépendance dans l’indifférence générale) devait rester dans l’espace communautaire de la CEE. Le retrait de la CEE a été approuvé à 53,02 % avec un taux de participation de 74,9 %. Soit à peu près les chiffres du référendum anglais !
Donc il faut proposer de renforcer les liens entre la France et les Groenlandais. L’un et l’autre pays ont à se méfier d’une nombre immense de pingouins et de phoques menaçants sapant les bases de "la démocratie et de la république".