Pulsion d’achat, entre plaisir et culpabilité
25 juin 2016 11:51, par insoumis de la dissidenseTout cela est très bien mais il semble qu’il manque quelques éléments pour que l’analyse soit plus complète.
déjà l’éducation que l’on a reçu peut agir en tant que facteur limitatif voire complètement immunisant. S’il est question de recherche d’un plaisir (narcissique ou non), il suffit de la mener à l’occasion de relations fructueuses avec nos semblable ou notre environnement. De bonnes discussions, rire ensemble, remarquer la beauté d’un ciel ou d’une prairie fleurie par exemple. Et si il est juste question "d’avoir" et bien la nature est généreuse et gratuite au grand dam du Système car elle nous dispense ses bienfaits tel quels ou de quoi fabriquer, assembler, concocter.
et bien sûr, si l’on n’a pas la queue d’un, si les sousous dans la popoche se font rares et insuffisants, on peut aller au super(be) marché en toute sécurité. Les sirènes du consumérisme peuvent toujours tortiller du cul...sans effet. Evidemment les plus esquintés peuvent toujours avoir recours au crédit (conso ou autre) mais bon, comme dirait l’autre "à la bêtise point de remède".
et enfin intuitivement j’ai le sentiment que les malheureux décrits ici ne sont victimes que parce qu’ils sont malades, qu’il y a un bug, un machin qui ne fonctionne pas ou plus, un déséquilibre, une souffrance chez eux. C’est juste que le Système "satanique" va à l’encontre de l’Ordre Naturel des Choses, que c’est Ordre soit d’origine divine ou pas, peu importe. Dans ce sens, le consommateur pathologique ne ferait que compenser une forme de désordre, de déséquilibre. Remettons donc le Monde à l’endroit (la ou les causes) et tous seront de fait guéris (les effets).
"On nous inflige des désirs qui nous affligent" (Alain Souchon - Foule sentimentale"