Comment Facebook bouleverse l’économie de la presse américaine
25 juin 2016 14:44, par réflechissonsEn effet.
C’est comme en France où je calme les ardeurs de certains de mes amis qui me disent "internet c’est génial pour s’informer".
C’est génial car il y a des sites comme le vôtre, et car c’est sauvage, il y a de la liberté. C’est tout.
Pour le reste, c’était mieux avant : aujourd’hui, comme l’attention et le niveau des gens baisse, il faut produire des petits modules vidéos de 1min pour les attirer.
Aucun ordre, aucune logique, aucune hiérarchie, aucun contenu.
Avant, on lisait son journal (on lisait au moins), on regardait un journal télévisé, hiérarchisé et avec du contenu (quel que soit le niveau de mensonge).
Désormais, déjà, dites-moi où y a de l’info dans un JT (enfin ceux qui restent) aujourd’hui, pour rigoler...
Et ensuite, vous avez raison, ce n’est qu’un changement de forme, et je rajouterai, avec un nivellement par le bas.
C’est de la doxa, de la pleurniche Twitter pour ado décérébré, les mêmes messages de fausse compassion de pro-migrants, de Charlies, de débilités, c’est à gerber...
C’est à l’image des dominants post-68ards en place : aucun effort, aucune attente, aucune hiérarchie : c’est le ici et maintenant, tout tout de suite par le virtuel internet dans un tas de merde et un désordre immonde.
Avec de la pub partout en plus.
On est très loin de la télé des années 70 ou 80...