Carl Schmitt : le nomos de la terre ou l’enracinement du droit
30 juin 2016 06:53, par Populisse à fondN’oublions pas qu’Athènes dont la terre assez pauvre ne pouvait assurer sa subsistance, fut entièrement tournée par obligation vers l’extérieur, sans le commerce et la mer Athènes ne serait restée qu’une bourgade, la guerre du Péloponnèse l’obligea à se doter d’une flotte conséquente, le commerce en fit une thalassocratie, ce même commerce assura la production d’une élite intellectuelle, jamais atteinte, jusque là.
Si le vaste empire achéménide (Perse), put manipuler les cités Grecques les unes contre les autres, (n’oublions pas que les cités Grecques d’Asie, avaient un statut libre, tout en étant incluse dans l’empire de Darius), elles ne devaient leur libertés grâce au génie commercial, ce même empire échoua militairement contre les cités grecques.
A noter que l’armée de Darius comprenait des généraux et des fantassins grecs qui n’étaient là qu’uniquement pour le gain (déjà).
Si la fin des guerres Médiques se termine par la victoire de Sparte cité de paysans soldats, Lacédémone perdit par la suite toute influence, recroquevillée sur la plaine de Laconie entourée de montagne accessible seulement par deux passes entre la chaîne montagneuse.
L’Allemagne de Schmitt, est un "empire" continental avec différentes populations de souche éparpillées dans le monde slave, sudètes etc.
La thalassocratie, notamment lors de la conquête du nouveau monde, donne naissance au droit international, en effet la course aux trésors, se serait achevée par la destruction des marines, si le droit n’avait prévu de vastes zones océaniques, où il était en principe interdit se s’affronter, sauf cas de piraterie, que venait alors sanctionner les linéaments d’un droit international.