Carl Schmitt : le nomos de la terre ou l’enracinement du droit
30 juin 2016 09:37, par MPEn effet, il ne peut exister d’ordre NATUREL sans enracinement, encore faut-il saisir au pied de la lettre la notion d’Enracinement. Ce que d’autres par le passé ont essayé tant bien que mal de réédifier, un Jésus par exemple, mais ce dernier n’a pas eu le temps d’accomplir entièrement sa mission, tout est allé trop vite, bref...
Quelle difficulté l’homme de société peut-il avoir pour manifester sa cohérence Terre/Ciel. De ce fait il sort sa pancarte intellectuelle tantôt Terre, tantôt Ciel quand ça l’arrange, se persuadant alors d’être un bon humaniste et d’être sur le chemin histoire de donner ’’bonne conscience’’...
C’est aussi pour cela que Mr Schmitt dans cet article parle d’un droit inhérent à la Terre, au lieu de parler de relation tout simplement. En même temps quand on est pas pleinement en relation ni avec le Ciel, ni avec la Terre, on envisage le côté pratique et matériel, et on pense avoir des droits alors que l’humain a surtout des devoirs vis à vis de cette Terre au lieu de l’exploiter pour son propre ventre. Egalement des devoirs vis à vis du Ciel dont il doit se mettre au service, l’un ne va jamais sans l’autre...
Alors, qu’est-ce la mesure intérieure si ce n’est la Conscience dont la Terre porte en permanence l’expression ? Chaque élément a sa juste place répondant à sa juste fonction pour générer avec les autres éléments, cela se nomme : PROSPERITE. Le parfait contraire de l’économie et de sa vision très en surface des éléments...