Point de salut hors de l’Éducation nationale ? Halte aux idées reçues !
3 juillet 2016 19:24, par LouisAyant nous même préservé notre enfant de toute scolarité jusqu’à l’entrée en seconde nous ne pouvons que souscrire sans réserve aux arguments de Clotilde. Tant du point de vue du niveau que de la socialisation.
Notre enfant âgé désormais de 17 ans est particulièrement sociable et l’a toujours été et cela je pense pour exactement la raison évoquée par Clotilde.
Pour ce qui est du niveau, pour ne pas être embêtés lors des inspections annuelles nous avons toujours suivi, à peu prés, le programme scolaire en français et en maths. Cela n’a pas été bien difficile. En effet en appliquant une méthode d’apprentissage de la lecture semi-globale plutôt que purement globale et en lui lisant des dizaines de livres depuis son plus jeune âge, il a apprit à lire très tôt, très bien et très rapidement, bien mieux que la grande majorité des scolarisés. Par contre nous avons volontairement écarté une grande partie du programme de collège concernant la "dissection" inutile de la langue française que l’on impose aux élèves, histoire de dégouter du français ceux qui ont miraculeusement réussi a apprendre a lire correctement. Le français était le rayon de sa maman puisque pour ma part j’ai toujours été plutôt médiocre en orthographe.
Mon rayon c’était les maths. Idem, je suis allé à l’essentiel et les résultats ont rapidement été à la hauteur puisqu’il a eu son brevet des collèges avec mention et a tout de suite été parmi les tout premiers de sa classe dés son entrée en seconde. Il était même effaré de constater la faiblesse du niveau général et la lenteur des cours. Cela allait tellement plus vite à la maison !
L’année de son brevet il a travaillé seul toute l’année et ce n’est qu’a un mois de l’examen que nous avons commencé au rythme de cinq a six heure par semaine à faire le tour du programme. Ce fut largement suffisant ! Quel temps perdu pour tous les scolarisés !
Tout au long de sa Non-Scolarisation, nous n’avons absolument pas pratiqué de langue vivante, rien !
La dernière année, pour le brevet et son entrée en seconde, nous lui avons fait prendre des cours particuliers avec un anglaise. Une heure par semaine sauf pendant les vacances soit en tout entre 30 et 35 heures. Lors de la division des élèves en groupe de niveau il fit le premier trimestre dans le groupe des moyens et les suivants dans celui des forts.
Mon fils n’est pas un génie, c’est l’école qui est navrante sauf pour les riches qui ne manquent pas d’envoyer leurs enfants dans le privé.