Constitutionnaliser l’état d’urgence : quel enjeu ?
17 juillet 2016 11:54, par noelDans le« nous sommes en guerre contre le terrorisme », phrase du Chef de l’État, comprendre que le « nous », n’est plus un collectif renvoyant au Peuple, à toute la population auxquels le Chef de l’Etat se serait légitimement identifié, les représente : (præsidens = qui siège devant les autres, qui est à la tête) !
Schizée du peuple et des populations (les 99 %) qu’elle considère désormais comme un ennemi, l’élite oligarchique a besoin de définitivement, résolument de couper les liens ombilicaux la reliant au peuple lequel fonde en principe sa légitimité.
L’élite pour se maintenir et se perpétuer veut s’en abstraire. Elle veut conserver de manière impériale tous les pouvoirs.
Aussi, a-t-elle constitué de longue date dans ses rangs, un bataillon, un ordre élitiste de frères, une communauté clanique devenue seule légitime pour être les garants et bénéficiaires des droits et des devoirs de la République. En bref, la République, la vraie nous appartient et à nous seuls
. Le Peuple en conserve une peau de chagrin ...
1% républicain = réserve de frères & sionistes
Le 99 %, lui est réservé désormais le sort du « fait du prince » dont les attentats hélas .... et les 49-3, ce qu’indique cette réflexion sur ces enjeux de renversement de la Constitution.
Glissement et dilution progressifs des pouvoirs souverains dans la suprématie impériale du gouvernement mondial en cours d’institution et de parachèvement.
Et poursuivons : « en guerre contre le terrorisme » Quelle guerre ? Quel terrorisme ?
Comprendre, guerre contre les 99 %, devenus un danger permanent pour les 1%, terrorisé, paniqué de voir la population mondiale devenir une menace pour leur caste. D’où, mise en scène d’actes de subversion terroristes commandités, selon le principe action-réaction-solution afin de justifier légalement un renversement de situation souveraine pour confier à terme tous ces pouvoirs à un gouvernement mondial.
Fin de l’Etat-Nation sera fin des nationalités (?) puisque d’ores et déjà pour elle-même, ces élites élues (1 %) est apatride extérieurement mais intérieurement soudée.
« Au processus de dénégation s’est substituée une procédure psychotique, un processus constant d’indifférenciation entre procédure pénale et gestion de l’hostilité, entre criminel et ennemi, entre intérieur et extérieur de la Nation, fondant cette dernière dans une forme internationale d’organisation du pouvoir. »