L’avenir des campagnes sans patrimoine particulier, sans climat sympa, sans etc.etc. ; ce sont probablement les sociétés anonymes ou les néo-latifundia en devenir ou déjà en place.
Le terme de paysan me paraît trop galvaudé. C’est autre chose que ceux qui bossent la terre et les bêtes aujourd’hui. Appartient au passé sans doute (par son autonomie réelle, la petitesse de la ferme par ex.).
Je vis et travaille en campagne assez "profonde", par choix et par origine indirecte (grands-parents déjà plus paysans, dont je n’ai en l’occurrence pas hérité de grand-chose).
Dire que c’est la joie serait faux, mais...
La ville est-elle le destin et le milieu de l’humain ?
La campagne contemporaine est-elle du même ressort ?
Pas vraiment.
Qu’est-ce qui y est produit aujourd’hui, de plus... Ce qui nous nourrit ? Additivé de sucres et sels, et autres saloperies ? Et pas très glorieux en soi non plus.
C’est la dèche de ce qui y vit, humain ou non, sans les artifices urbains. Mais... c’est là où la vie est possible, reprendre goût et capacité à un savoir et savoir-faire réels.
Nota : j’aime bien ce que dit Francis Cousin, en général et en particulier.
Mes très sincères condoléances à la famille et aux proches.