pour être moi même agriculteur, je me suis retrouvé totalement dans cette lettre, retrouvant les mêmes sentiments.
Car il ne faut lier le désespoir paysan au seul manque d’argent ou de revenu. Certes, pour le travail que l’on fournit, le mal que l’on se donne et les risques financiers que l’on prend , on est trés mal récompensé financièrement .
Mais comme le dit très bien la lettre, le desespoir paysan vient aussi d’un ensemble de tracas quotidiens, ceux de la nature, comme ceux de l’administration, d’un manque de reconnaissance du métier, auquel on peut ajouter un réel isolement , bien que comme je l’ai dit, le suicide n’est pas réservé aux paysans célibataires, loin de là . On peut avoir une famille et souffrir pour autant de l’isolement social, culturel, associatif.........