#NIPNIC épisode 4 : la musique
21 juillet 2016 13:46, par un gnome lépreuxLes beatles, ce sont un peu - beaucoup - les ancêtres des boys band. Leurs fans/groupies agissaient déjà comme nos jeunes ahuris devant lady gaga.
Avec les beatles, nous ne sommes pas dans la Musique mais bien dans ce que le modernisme appelle l’industrie musicale, ce qui n’est pas tout à fait pareil.
Et la production industrielle, par essence, c’est de la merde, qu’elle touche la musique ou un autre domaine cela aboutit toujours au même résultat : l’appauvrissement du contenu par standardisation. Le temps n’arrangeant rien, l’appauvrissement du contenu musical est devenu bien plus flagrant qu’à l’époque des beatles et pourtant bieber, cyrus, lady gaga, guetta etc. s’inscrivent dans leur droite lignée, la seule différence c’est que progressivement les instruments ont été remplacés en intégralité par des machines, ne laissant finalement subsister que la rigueur et l’impartialité mathématique du son quantifié, synthétisé et numérisé. On parle alors de fréquences d’échantillonnage... voilà ce qu’est devenu la musique, un simple fait quantifiable nécessaire à son processus de marchandisation.
La musique des beatles était-elle déliée du fait économique et des soucis inhérents de rentabilité ? Leur musique n’a rien d’inventive ou de géniale, elle n’est que l’expression artistique du progrès technique et des avancées technologiques. Si les outils et les instruments étaient en effet révolutionnaires difficile d’en dire autant de la musique, ce qui était novateur c’était bien les moyens de la produire et de la diffuser (amplification, microphonie, etc.) et non la musique elle même, l’ingénierie novatrice n’étant jamais là que pour masquer l’appauvrissement réel du contenu musical.