Fusillade à Munich dans un centre commercial
23 juillet 2016 13:15, par JuliencER est l’avant-garde (la vraie) et, après Nice, vit ce moment d’inflexion notable.
La scission idéologique et sémantique entre les "jeunes issus de la diversité" (pas forcément musulmans d’ailleurs) et les "helléno-chrétiens" est le point de rupture. Cela renvoie à la fragilité de la posture soralienne de réconciliation. Se réconcilier soit mais avec qui ? Et surtout comment ?
Scission sémantique : où que ce soit (cela va bien au-delà de la France bien sûr) et quand on se veut citoyen participant aux débats d’idées, on doit d’abord savoir parler et écrire pour articuler sa pensée. Sinon, on se réfugie très vite dans des mots et concepts limités. Face à la violence du monde, on devient soi-même violent. Ainsi, les "jeunes" tombent vite dans l’invective. Voilà la première scission. Pour se réconcilier, on doit parler la même langue. La langue parlée ici doit être le français, celle de la subtilité et de la tempérance. Les "jeunes" présents devraient faire preuve de la plus simple humilité - de l’ordre de la soumission au monde et à Dieu (en arabe "Islam") -, par exemple relire leur prose avant de publier. Sans ce travail, sans langue française (sous-entendu correcte !), pas d’esprit juste, pas de débat, ni de rencontre.
Deuxième dimension, la scission idéologique conséquente : les "helléno-chrétiens" n’en peuvent plus. Encore triplement liés à leur pays (par la terre, la langue et la famille ; géographie, sémantique et histoire...), ils voient celui-ci en train d’être détruit par des forces obscures. Nice, pour cela, est un marqueur historique. Ils n’en peuvent plus car justement ils ne peuvent rien faire face à ce "camion" qui emporte tout. Ils se tournent vers "les jeunes" bruyants et forts pensant qu’ils y trouveront révolte et réconfort... et non, juste du "ouai là c’est pas les musulman , franchement ingenieur, tas pas écouté Soral ou quoi" etc... La scission idéologique se passe car la jeunesse (toute la jeunesse, voir Rochedy) est à tendance sociopathe. Ils baignent dans le narcissisme. Ils ont une relation à la réalité et aux autres très diffus, et sont incapables d’humilité et d’empathie. Combattre à leur côté ? Écouter leurs egos divaguer ? D’abord, les inviter à la vraie soumission au monde et à Dieu semblerait plus juste.
Mais enfin, ER, les egos ne s’arrangent-il pas entre eux et le diable ne marche-t-il pas sur du velours ? À bon entendeur.
Espoir, camarades : les pattes dans la merde, les vieux coqs chantent encore...