État d’urgence : surenchère dans la surveillance de masse
25 juillet 2016 10:43, par H. K. DaghlianUn état d’urgence qui ne sert qu’à étouffer la population d’avantage, des attentats qui tombent à point nommé pour une rallonge, des responsables qu’on fait toujours taire avant un quelconque semblant d’interrogatoire ou de procès pour pouvoir réitérer « l’exploit » à chaque fois que c’est nécéssaire. Tout cela colle parfaitement.
Apparemment, il existe deux menaces ciblées par cet état d’urgence : la première, inventée de toutes pièces, entretenue et sous contrôle s’appelle les terroristes et plus généralement les musulmans, qui ne sont en fait que le bouc émissaire complice - ou non - de projets décidés dans les coulisses, avec toujours le même procédé, toujours les mêmes arguments fallacieux des forces de sécurité, leur hiérarchie et des élus pour expliquer pourquoi des français se font descendre comme des lapins devant chez-eux alors que l’état d’urgence gagne en surenchère (Pourquoi changer quelque chose qui marche ?). « Le bonus » étant cet épouvantail qu’on agite devant les gens apeurés pour les dissuader de réclamer leurs droits et demander des comptes sur le vrai pourrissement qui se profile. La seconde, nettement plus sérieuse et contre laquelle la première est utilisée, est celle de la dissidence, qui, loin de toute forme de violence ouvre la porte à quelque chose qui risque de remettre tout le système en question : le réveil des consciences endormies et maintenues en l’état, et ce avec à la clé des comptes qui seront demandés. On se sert d’une menace factice pour en faire disparaitre une autre bien réelle. C’est une course contre la montre dont il est impossible de prévoir l’issue.
NB : Certains pourraient dire que les victimes de horreurs perpétrées sont bien réelles, mais quand un coup de feu est tiré, certains s’attardent sur la cible et d’autres sur le tireur.