La Petite Histoire – François Ier et le Grand Turc, l’alliance "impie" ?
26 juillet 2016 22:59, par AnnaUn peu comme notre bon Roi Hollande, François 1er, d’extraction nobiliaire comme d’intelligences somme toute assez communes, est poussé jusqu’au trône par la grâce des femmes, sa mère (Louise de Savoie) et sa soeur (future Marguerite de Navarre) qui surent aussi faire pousser les circonstances exploitables... Louis XII est résigné, il n’aura pas de fils...Claude de France sa fille est marié au Rouquin. Le voilà Roi un an plus tard. Mais comme il est con comme la lune et mytho de chez mytho, ce sont ses mères et soeurs qui gouverneront ou plus exactement qui s’efforceront son règne durant de rattraper le coup de chacune de ses entreprises foireuses : c’est François qui déclenche les guerres dans sa folie obsessionnelle de supplanter Charles Quint... C’est cette obsession aussi qui décide de l’alliance de revers avec le Turc... Avec cet homme de jouissances, incapable, assez limité en ses vues égotistes, effectivement arrive à la tête de la France le premier souverain qui fait les grandes divisions au sein du Royaume de France un siècle plus tard, et ce dans le seul but de se maintenir (ses mère et soeur ne poursuivaient elles aussi bien évidemment ... que ce but). Le Royaume de France en tant que tel était le cadet de ses soucis. Le dernier avatar de cette usurpation dynastique sera Louis XVI pur produit de la mésalliance bourgeoise et mollassone contractée par Louis XV du fait des inconséquences de la vie personnelle de son père dit le Grand Louis XIV. Car quand la vulgarité des pères prend le pas sur toutes choses en impactant les vues des fils, la couche devient la politique, toute la politique, en lieu et place de la politique intérieure ou extérieure. Il fut ainsi de la diplomatie de François 1er avec Soliman : totalement inconséquente et absolument pas nécessaire. A cet égard, tout le bassin méditerranéen civilisé depuis la plus haute antiquité peut lui dire merci. Conclusion : il faut se méfier des cons et des incapables au sommet de l’État car les conséquences de leurs actes et de leurs non-actes sont incalculables sur des décennies. Contrairement à ce qu’on pourrait, à ce qu’on voudrait croire... Après, des années après, pour l’Histoire et "la continuité du Service public", on enjolive et on tient ce qui est arrivé comme devant arriver (inéluctable) mais ce sont des mensonges pour rhabiller les réalités qui tachent ou déshonorent, et qu’on préfère oublier.