Aimez-vous les uns les autres... OK, mais quand les autres ne veulent pas ?
2 août 2016 11:12, par noel« Aimez-vous les uns les autres » la suite c’est « comme je vous ai aimés ! »
Tout est dans le « comme » !
Comment Jésus nous a-t-il aimés ?
Le « je » avec lequel il s’exprime n’est pas que son « je perso » mais le JE du JE SUIS auquel son prénom renvoie JESU(I)S.
Le I médian est une lettre verticale, graphée du haut vers le bas exprimant la verticalité de la Croix par ailleurs en double courant, du haut vers le bas, et de bas en haut, c’est l’Échelle de Jacob !
« JESUIS QUI SUIS » indéfinissable est le PÈRE en chacun la conscience devenue UNE par l’AMOUR du PÊRE (du JESUIS) grâce auquel chacun peut s’identifier en disant par exemple JE me lève ! Qui est ce JE qui lève moi ? sinon, l’ÊTRE impersonnel ? IL EST celui qui s’est retiré en chacun de nous en nous confiant une parcelle de l’âme divine entière* du monde dans un souffle particulier lequel maintient en vie les « je-moi personnels ».
D’où l’expression populaire il a rendu l’âme ! À qui peut-il l’avoir rendue son âme ? Ne serait-ce pas parce qu’elle lui aura été prêtée, confiée ?
« Aimez-vous les uns, les autres comme je vous ai aimés » signifie que nous cherchons à aimer et reconnaître l’ÊTRE impersonnel en chacun indépendamment de ses caractéristiques personnelles.
Puis vient ensuite le jugement personnel. Pour aimer, apprécier, respecter l’autre sur le plan personnel, il convient de passer d’abord par l’Amour du PÈRE. Tout ceci est inconscient, bien sûr ! Et selon la Tradition chrétienne par le Fils que nous portons en nous puis par Sa Mère (la Manifestation, le Saint-Esprit) pour accéder au Père (l’ÊTRE non manifesté, invisible), une Co-naissance.
Ainsi, nous disposons chacun d’une manière d’ÊTRE. La manière est personnelle. Il s’agit d’une signature particulière, singulière. Quant à l’ÊTRE, il est impersonnel.
C’est lorsque le jugement personnel est suffisamment mûr que nous pouvons aimer sur le plan personnel à savoir créer des liens de sympathie, amicaux, fraternels, parentaux, conjugaux, ...
Sans liens de consciences renouvelés, l’A-(a)mour dont il est question se noie dans le n’importe quoi à savoir le « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », la sensiblerie, et cette fameuse injonction du « vivre ensemble » lequel sous-entend en fait, accepte n’importe qui chez toi et ferme ta gueule ! ...
entière* ou holistique à savoir la partie dans le Tout et le Tout dans la partie d’où le terme catholique