Brighelli : pour en finir avec la culture de l’excuse
8 août 2016 08:18, par alfredIl paraphrase ce qu’écrivait Soral en 2003 :
* DÉLINQUANCE (3)
** Et les Asiatiques ?Après vingt ans de mensonge et de camouflage, même le pouvoir socialiste a fini par admettre l’existence d’un lien entre délinquance et immigration. Le terme abstrait d’immigré servant chaque fois à désigner, non pas le Québécois ou le Hollandais désireux de s’installer dans notre beau pays, mais le Nord-Africain, et plus précisément l’Algérien. Les bonnes âmes de gauche, toujours prêtes à nous fournir des explications qu’elles s’empressent ensuite de nous faire avaler comme des excuses, nous ont bien expliqué l’évidence : les enfants issus de l’immigration nord-africaine, et plus précisément algérienne, ont des « problèmes » avec la France à cause du contentieux colonial et de la guerre d’Algérie (devoir de mémoire, repentance...). OK pour l’argument, mais alors il entraîne une autre question que ni les médias ni les socio- logues d’État ne semblent vouloir poser malgré les similitudes : pourquoi n’a-t-on à déplorer en France aucune délinquance particulière venue de la communauté asiatique, et plus particulièrement des Vietnamiens ? Eux aussi sont : -— des immigrés miséreux arrivés en France dans des conditions difficiles (boat peoplé), — originaires d’un pays colonisé par la France, — qui accéda à l’indépendance à la suite d’une salle guerre (Indochine), — au faciès facilement identifiable (pas blanc), — parqués dans des ghettos urbains. Pourtant en vingt-cinq ans, sans renoncer à leur identité, les Vietnamiens de France ont fait leur chemin, se sont installés, enrichis, sans qu’on ait à déplorer de leur part une délinquance telle qu’on puisse penser que leurs enfants sont juste nés ici pour remplir les prisons... Quant à la dignité (cette dignité qui génère le respect dont le z’y va semble si demandeur), jamais le Franco-Vietnamien ne s’est plaint de ce que la France lui a fait subir, là-bas dans les rizières, ni à Paris dans les tours du XIIIe. Jamais il n’a eu recours à cette dialectique permanente de l’excuse, ce quémandage agressif qui semble être à ce jour la seule leçon que le petit Beur soit capable d’apprendre et de réciter par cœur. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, malgré Diên Biên Phu, la communauté asiatique n’a à se plaindre d’aucun racisme émanant de la communauté française ?