Premier entretien du président Erdogan à la presse occidentale depuis la tentative de putsch
9 août 2016 01:37, par jojo l’affreuxPour ce qui est des réfugiés de guerre Syriens et Irakiens, légalement il est obligé de les prendre au titre de la convention de Genève sur les réfugiés de guerre. Parce que la Turquie est le premier pays traversé par ces réfugiés, ce qui n’est pas le cas des états Européens qui n’ont par conséquent aucune obligation envers ces gens.
J’insiste sur le fait que ces réfugiés en Turquie sont parqués dans des camps ouvert spécialement pour l’occasion, qu’on leur fourni une tente par famille, la nourriture nécessaire à leur survie, un accès aux soins médicaux et à l’éducation pour les enfants, et que c’est le haut commissariat aux réfugiés de l’ONU qui paye sur la dotation versé par la communauté internationale, la vrai. Les Turcs ne déboursent donc pas un centime de plus que ce qu’ils versent comme tout le monde à l’ONU à cette fin, exactement comme le prévoit la convention sur les réfugiés de guerre.
La situation est donc totalement différente de celle qui prévaut en Europe avec la "crise humanitaire" où la plupart des "réfugiés" sont de provenance douteuse, se dispersent sur tout l’ensemble des territoires et restent à la seule et unique charge des états accueillant. Aucun dispositif international n’impose cela aux nations, ce sont des immigrés clandestins qu’on tente de déguiser par le discours en immigrés légaux.
Quant au droit d’asile est encore un principe différent hérité d’une ancienne pratique de l’Église catholique : il s’agit du droit pour un état d’offrir asile et protection à un individu menacé dans son pays d’origine pour ses actes ou ses opinions. Il se pratique sur une base individuelle et uniquement sur le bon vouloir de l’état qui le procure. Un droit d’offrir l’asile, pas de le recevoir !
Pour ce qui est des reproches au soutient pour les bons ou les mauvais terroristes, on est la face à un monument d’hypocrisie, tout comme pour les lamentations sur le bilan syrien.