"Quand j’étais petit, je voulais être chômeur.
Maintenant, j’suis grand... je suis chômeur.
J’hésitais entre ouvrier-chômeur et patron-chômeur...
Et puis, finalement, j’ai pris ouvrier.
Eh bien, j’ai bien fait : y a plus de choix.
Moi, j’ai été remplacé par une machine avec toute l’équipe de mecs qu’on était.
Ah, une machine super ! Elle fait tout le travail à notre place !
Elle le fait aussi bien que nous... sinon mieux.
Et puis, alors, la machine, ça a pas besoin de salaire, ça a pas besoin de repos, ça a pas besoin de vacances, c’est jamais malade !
Et le pire, ça a même pas besoin de travail !"
Coluche
Ces lignes - d’un sarcasme magnifique - datent des années 80s.
Elles résument l’un des projets du Grand Capital pour le XXI eme siecle.
Remplacer l’être humain par la machine au nom de la rentabilité et de l’austerité.
Les patrons de presse multimillionnaires utilisant des sous fifres mal payés et des machines pour vendre la même soupe au public, soi disant "information".
Brave new world...