Peut-on faire de la diplomatie sans puissance militaire ?
13 août 2016 12:11, par Rémi O. LobryLe principe de la dissuasion nucléaire est de montrer qu’on peut le faire pour ne pas avoir à le faire. Aussi, fut un temps, périodiquement on tirait un missile intercontinentale depuis un Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins (SNLE) avec des billes de plomb sous la coiffe et paralèllement on faisait un gros badaboum à Mururoa au nez et à la barbe des Green Peace boys & girls.
Maintenant nous sommes entré dans une autre ère. Plus besoin de gros badaboum pour de la vraie. Les supers calculateurs simulent très bien les gros badaboum et offrent l’avantage de fournir tout plein de données que nous perdions dans le Pacifique parce que nos hommes étaient souvent bourrés à cause des Green Peace boys and girls qui les culpabilisaient et des instruments de mesures qui leurs étaient fournis par des LEP sous budgetés.
Comment je sais tout ça ? Parce que j’ai aussi été habilité secret défense lorsque je m’occupais de la gestion (informatique) du M-4 à l’Aérospatiale aux Mureaux en 1986. Décidément, il a tout fait ce Tonton Rémi ! Quelle vie riche en aventures !
S’il est un lieu sans Femen, sans Antifa et sans Racaille c’est bien à bord du Triomphant. Quand j’étais dans coup il y avait 16 M-4 à bord. 17 si on compte celui sur le banc d’essai pour lutter contre l’ennui. Le M-4 contenait six têtes thermonucléaires. L’après rasage était interdit à bord à cause de l’alcool et du recyclage de l’air. On ne dit jamais sous-marin, on dit bateau.
Pour nos jeux d’essai informatique on inventait des noms de sous-marins rigolos : Le Tamponable, l’Insumersible and so on...
A présent la dissuasion consiste à laisser entendre qu’on possède tout plein d’armes terribles, des Doom’s Day Device option Samson, limite de la technologie extraterrestre. Les occidentaux sont tellement abrutis qu’on peut absolument tout leur faire avaler de nos jours. Ils ont bien voté pour un type dont "L’ennemi n’avait pas de nom, pas de visage. Dont l’ennemi était la finance". Les israéliens sont très forts à ce jeu. Ils laissent courir le bruit qu’ils ont des centaines de pétards à badaboum pointés sur tout le monde sans jamais confirmer ni démentir. En exclusivité pour E&R et parce que suis un insider, Tonton Rémi vous révèle ce qu’il en est : c’est Bernard Madoff qui a fourni les plans de tout l’arsenal israélien à Tel Aviv.