Slovaquie : 200 miliciens font régner l’ordre... et la terreur
29 août 2016 13:17, par MEIERSOn peut essayer d’analyser la création de ces milices dans les anciens pays de l’Est. (Le cas est également connu en Pologne). Il faut voir qu’entre 1945 (1948 dans le cas de l’ancienne Tchécoslavaquie) et 1989 ces états ont été des dictatures communistes, l’euphémisme officiel était "démocratie populaire", une forme de "démocratie" où une minorité, le parti communiste, ou plutôt ses dirigeants, disait à la majorité quelle devait être sa volonté "démocratique". En 1989 le régime communiste s’est effondré. Cependant le souvenir de la démocratie et de ses idéaux n’avait jamais disparu. C’est notamment vrai en Tchécoslovaquie qui avait été démocratique dans l’entre-deux-guerres entre 1919 et 1938. La population slovaque est donc sensibilisée aux dangers d’atteinte aux droits démocratiques.
Parallèllement au communisme en Europe de l’Est s’était installée en Europe de l’Ouest une corruption du principe démocratique qui prescrit que la minorité doit respecter la volonté de la majorité. Cette corruption est le résultat de l’immigration et des législations antiracistes qui en découlent, ainsi que de l’esprit de mai 1968. La démocratie viciée à l’Ouest criminalise donc toute expression d’une critique de conduites antisociales de minorités (il peut s’agir de délinquants, de gauchistes, de politiciens véreux, de groupes comme les homosexuels, ou de minorités réligieuses comme les Juifs ou les Musulmans) (ou plutôt des associations prétendant les représenter). Contrairement au principe démocratique, c’est à la majorité de cèder face aux droits de ces minorités. Les droits des "minorités" sont donc supérieurs aux droits de la majorité démocratique ! Les "minorités" sont donc les instruments de mise en place d’un nouveau totalitarisme.
L’intégration de l’Europe de l’ Est à l’union européenne fait que désormais ces pays sont mis sous pression d’adapter leur démocratie retrouvée au modèle occidental. Les Slovaques devraient donc, comme à l’Ouest accepter qu’une jeune Slovaque se fasse agresser par un Arabe, ou une femme par un Rom comme ces minorités ont un statut supérieur à la majorité traitée comme une humanité inférieure !
Du fait de leur expérience de quarante ans de totalitarisme, les Slovaques ne l’entendent pas ainsi. Ils ont déjà donné et n’ont pas du tout l’intention de se laisser prendre une seconde fois à la gorge et se laisser dépossèder de leurs droits.
Cet exemple devait amener la population à l’Ouest à réfléchir à l’état de la démocratie chez nous !