L’écrivain algérien Kateb Yacine disait « On nous tue et on nous rend hommage »…
Sans doute Maître Viguier doit-il trouver dans le cas « Lounès Matoub » beaucoup de similitudes avec ce que ces lâches voudraient peut-être faire à Alain Soral.
Pour rappel, Matoub, le poète rebelle algérien d’expression berbère, a été lâchement assassiné en 1998 par le Groupe Islamiste Armé.
Les kabyles n’ont pas été dupes et sont sortis dans la rue, non pour scander des slogans anti-GIA. Leur seul cri était, et reste jusqu’à ce jour le même : « pouvoir assassin ! »
Matoub, qui préférait « mourir pour [ses] idées plutôt que de vieillesse ou de lassitude dans [son] lit », n’était qu’une personnalité parmi tant d’autres (intellectuels, journalistes, professeurs, opposants politiques, sans oublier la majorité des civils anonymes –tous paix à leurs âmes-) sacrifiées au nom du jeu politique, au cours de cette période trouble où le terrorisme avait bon dos…
Encore merci Maître Viguier.