Henri Bentegeat, ancien chef d’état-major des armées : "Faire aimer son pays"
9 septembre 2016 19:05, par GillesOn ne dira jamais assez le mal que la France a subit avec la suppression du service militaire ; comme tous ses fabuleux " progrès ", socialistes, donc bien ; comme la peine de mort, car on ne peut se substituer au jugement de dieu-l´homme est faillible-il faut être gentil ; comme le droit des femmes à disposer de leur corps et la pilule, comme l´acceuil de pauvres du " tiers-monde ", car il faut être gentil. Etcaetera.
J´étais dans la dernière vague à devoir partir, me suis fait réformer aux " trois jours " qui en duraient un, pour vraie raison médicale. Je regrette avec le temps, ca aurait pas fait de moi un homme, quoique je ne sais, mais les copains qui l´ont fait en sont pas ressorti plus cons. Un truc pas loin de l´égalité et de la réconciliation le service en somme, pas de noirs, de blancs, de petits, de grands ; juste des gens qui suivent le mouvement, ensemble. Si c´est pas le paradis, ca unit une population, et ca rend forcément moins con que les 4 P : pizza-poker-play station-pétard. Et Pôle Emploi maintenant.
Intéressant l´histoire du service, qui commence avec un génocide républicain, la conscription de 1794, qui tue 1.4 millions de personnes dans les guerres napoléoniennes, autant que la 1ère guerre mondiale, puis se continue jusqu´en 1998, en abaissant progressivement la durée du service. Interssant comment la sainte République retourne ses alliances au gré de ses besoins. Le mal initial qu´était la conscription devient 2 siècles plus tard un élément de cohésion nationale, qu´il faut détruire. Analyse lapidaire mais c´est un peu ca. Les gens qui ont connu des copains de la guerre d´Indochine ou autres comprendront, c´est autre chose comme fraternité que les potes de facs ou de boulot.
Imaginons le type qui tient le mur en bas de sa cité en faisant chier le blanc ou le faible, rencontre le petit bourgeois perdu dans ses problèmes psychologiques debiles avec sa gonzesse ou son avenir incertain ; dans une caserne. Il est certain que le type de cité au bout d´un mois ne ferait plus chier personne, et que le bourgeois aurait résolu ses " problèmes psychologiques ".
Personne ne dit que le service c´était le panard, mais oui c´est beaucoup mieux avec que sans.
Et, à l´époque, la blague était " T´as pas fait ton service, t´es pas un homme. " Dans ce pays de fiottes, c´était la vérité en fait.