Hôpital, précarité, vocation, une infirmière raconte
19 septembre 2016 05:31, par bouvreuil
L’année dernière j’ai conduit une prostituée nigériane, en situation irrégulière (sa demande d’asile avait été refusée) à l’hôpital Bichat afin qu’elle puisse avorter : elle a été prise en charge et cela ne lui a rien coûté . Ils lui ont même mis un implant sous le bras gauche, implant qui l’empêchera de tomber enceinte pendant trois ans . A aucun moment il n’a été question d’argent .