Lorsque tu as lu les grands écrivains français, tu ne souhaites pas forcément te taper de la chanson française derrière.
Musicalement, c’est pas intéressant, et niveau textes, ça veut faire de grandes phrases.
Je ne parle même pas de l’interprétation, il faudrait aborder au mieux le comique involontaire (Coluche l’a très bien parodié), avec tout l’éventail des postures grotesques, jamais crédibles, faux poète, faux rebelle, etc...
Les Américains balèzes dans le domaine, eux, n’ont pas le complexe de "l’écrivain", c’est direct, il y a une culture de base spontanée, qui n’a pas besoin de se poser de fausses questions, et qui ne se sent donc pas obligée d’y répondre.
Une bonne chanson est hypnotique, vous pouvez l’écouter en boucle, y’a pas un mot de trop, juste l’essentiel, une qualité d’abstraction, avec des mots-clés qui suffisent à évoquer bien plus qu’ils ne disent.
Et là, tu commences à voir des paysages...