Le trouble dissociatif de l’identité, clef du contrôle mental
25 septembre 2016 01:14, par Fascisme & VacancesAux États Unis, vers le milieu des années soixante-dix, j’ai vu un film qui s’appelait Cybile (Je ne garantie pas l’orthographe).Il s’agissait d’une jeune enseignante qui avait vingt et une personnalités différentes dans la tête dont une était française et parlait courament le français sans accent. Ca nous était présenté comme basé sur une histoire vraie. Effectivement, comme le dit cette dame, la personne concernée se retrouve dans des situations qu’elle ne comprend pas. J’ai toujours pris leur fameux Based on a true story plus ou moins comme on peut prendre un Vu a la télévision, un argument de vente.
En 1969 Robert Louit qui dirigeait la collection Dimension chez Calman-Levy m’avait demandé de remplacer au pied levé la traductrice habituelle (Mimi Perrin, celle des Double Six) de Robert Sheckley pour traduire The Alchemical Marriage of Alistair Crompton. Ca traite du même thème mais là le mot schizophrénie est lâché. Le héros vit avec sa personalité dominante mais terne dans son corps d’origine et tente une réconciliation avec ses autres personalités (Un jouisseur sybarite et une espèce de Bob Denard assassin. Il y a aussi une espèce d’âme mystique qui est présente et ne dit rien). Bien évidemment c’est de la franche déconnade et Sheckley se lâche. A un moment il s’essaie même à l’écriture automatique et pour traduire ça accroche toi Jeannot. Robert Louit et moi nous étions grands fans de Darker Than You Think de Jack Williamson. Louit tenait même une rubrique de SF qui s’appelait comme ça (Métal Hurlant ?). Là le thème c’est la lycanthropie où le héros humain se transforme en loup. Ici encore nous avons deux entités très différentes en une.
L’an dernier, la copine d’un Antifa de ma connaissance s’est jetée du haut d’un balcon depuis un huitième étage sans prévenir, sans que personne ne comprenne pourquoi. Maintenant que je suis le travail de Lucien Cerise (c’est récent) je m’aperçois qu’elle avait effectivement fait sauter tous ses repères qu’elle appelait des stéréotypes, parent/enfant, male/femelle et enfin vie/mort. Son ressenti primait sur tout. Son ressenti a fait connaissance avec le trottoir à 9,81 m/s2 (ce n’est pas une vitesse, c’est une accélération).
J’ai l’intime conviction que certaines personnes sont réellement multiples et/ou désorientés à un degré qui dépasse le simple coup de blues. Maintenant... De la à dire que d’obscurs tireurs de ficelles en profitent...