Précarité et pauvreté : une bombe à retardement ?
10 octobre 2016 09:01, par PAS
Il n’y a pas d’explosion quand les pauvres s’enfoncent tous les jours un peu plus. Vidés, endettés et sans projet, ils meurent dans l’anonymat le plus total. Le pouvoir fait en sorte que rien n’apparaisse en occupant le reste de la populace à coup de luttes et de faits divers. "Si tu veux, du travail y’ en a !" qu’ils répètent avec leurs yeux fuyant. Le renouvellement du pauvre optimiste et enthousiaste, le salarié en or, ne peut venir que de l’extérieur. Camps de travail et bordels aux alentours, elle est là la bombe à retardement.