Violences à l’école : l’État fait le choix des bourreaux
26 octobre 2016 12:46, par delphin
II est vrai qu’en regardant les "400 coups", on voit à quel point la parole enseignante s’est perdue ; on peut toutefois reconnaître que si la violence est certes un appel à l’aide, les professeurs n’ont pas pour autant se à confronter à des primo-délinquants ou subir une barbarie. (ce qui demande une formation très spécifique, de toute façon).
Les centres ouverts, puis fermés (version arrangée des maisons de correction), ne sont pas assez sollicités ; insulter un prof, c’est une agression caractérisée...et qui spe l’autorité.
Le cas de marion Fraisse ne serait pas arrivé il y a à peine 15 ans ;
Avec une forte autorité en classe, les violences intra-élèves n’ont pas lieu : c’est mathématique.
Je concède juste que le tronc commun ultra-rigide est une stupidité bien française : (aucune option, orientation, ou choix de l’élève pouvant le responsabiliser ; la seconde devrait déjà être L, ES, ou S : on m’a fait redoubler pour rien, perso) : ce qui n’empêche pas de s’insurger contre la baisse du niveau : apprendre les chansons de Renaud en français, c’est le début de la fin.