Hillary Clinton déstabilisée par la "bombe politique" lancée par le FBI
31 octobre 2016 11:24, par NoHopeD’abord il faut rappeler que la déclassification par un particulier de documents ultra secrets est vu aux USA comme de la trahison d’état. Ces documents contiennent des noms de gens qui, s’ils sont dévoilés, peuvent mettre leur vie en jeu.
D’après ce que j’ai compris, la découverte des 650000 mails dans l’ordinateur du couple (Huma & Weiner) à l’occasion de l’enquête pour pédophilie ouverte contre l’ex de la bras droit de Clinton, est tellement accablante que la lettre faite par le directeur du FBI est bien le minimum, et pas le maximum, de ce qu’il pouvait faire.
Apparemment Huma Abedin utilisait cet ordinateur, protégé de rien du tout, comme backup de mails qui étaient sur le serveur privé de Mme Clinton, serveur beaucoup moins protégé que le serveur officiel mis à disposition par l’état américain à ceux qui ont à gérer des documents de haut niveau de confidentialité.
On peut d’ailleurs se demander de qui Mme Clinton se protège en tenant à stocker ses mails ailleurs que sur un serveur super protégé mais qui a le défaut d’être à l’état américain.
Mais là, donc, le FBI a des mails transférés à partir de ce serveur privé, ce qui prouverait selon leur contenu que Mme Clinton a non seulement menti en affirmant que les documents classifiés ne s’y trouvaient pas, mais en plus cela permet de démontrer que si le mail original n’est plus sur le serveur privé donné au FBI, il y a bien eu destruction de preuves de la part de l’équipe entourant Mme Clinton. Car avant de donner le serveur au FBI suite à une assignation en justice, plus de 33000 mails ont été détruits et plus d’une dizaine d’appareils ont été réduits en poussière et traités à l’acide, un peu comme dans ’La Firme’ avec Tom Cruise.
Bref, le problème n’est clairement pas le FBI, qui s’était déjà fait mettre la pression au mois de juillet, comme le Département de la Justice, pour voir cette affaire d’une façon très favorable à Mme Clinton.
Si on n’était pas en pleine élection et si elle ne s’appelait pas Clinton, elle serait au minimum dans les bureaux du FBI depuis trois jours pour s’expliquer.