Pays-Bas : procès de Geert Wilders
31 octobre 2016 11:11, par lempireenpire
La haine est un sentiment. Personne ne peut contrer ou interdire un sentiment.
Rien ni personne. Il n’existe pas de logiciel qui transforme la haine en rien.
L’expression de tout sentiment doit rester libre. Sinon, on ne pourra pas plus dire "je t’aime" que "je te hais", et alors l’homme sera poisson (cette espèce n’a pas de mémoire).
Exprimer un sentiment est une catharsis, un droit et besoin de l’homme fondamental.
Ne pouvoir dire à quelqu’un qu’on l’aime, c’est terrible. Ne pas pouvoir dire à quelqu’un qu’on le hait pousse à le supprimer. Les paroles dédramatisent les situations. Sans mots à sa disposition, on cogne, ô juges, vous qui, avec des tas de mots et des tas de condamnations à votre disposition, haïssez le peuple en l’exprimant impudemment et jouissivement tous les jours.
On se damne à force de condamner.
La haine peut être un sentiment positif. Par exemple l’enfant abusé hait l’adulte abusif. S’il commence à tolérer ses agissements et à ne plus éprouver que le syndrome de Stockholm, l’enfant est perdu.
Vive la haine de cet enfant-là. Un jour, il s’en tirera.