Privatisation de la recherche scientifique : privation du savoir ?
3 novembre 2016 15:17, par pg3eC’est bien pire que cela. En France depuis la création du statut d’enseignant chercheur (MC), la promotion de ces personnels ne prend en compte que pratiquement les publications et les responsabilités administratives. Les moyens (locaux, personnels, matériels et financiers) sont alloués par le chef de service qui est pratiquement toujours un professeur d’université (PU).
Ces derniers favorisent ouvertement tous ceux qui « travaillent docilement pour la carrière du chef », et méprisent les autres, quand ils ne les poussent pas vers la sortie. Les relecteurs des publications sont les mêmes PU.
Ils peuvent très bien favoriser une équipe de recherche par un système de renvoi d’ascenseur. Ce qui permet de publier des études qui n’ont aucun intérêt ou complètement fausse. Je ne ferai pas de citation car les acteurs sont encore en vie ou en activité.
Ils peuvent aussi biaiser certains thèmes en bloquant un certain courant d’idées. Je pense en particulier aux publications sur le changement climatique.
Ils peuvent retarder des publications en demandant des compléments ou des corrections. Cela leur permet de faire une synthèse des travaux sur un sujet et de proposer celle-ci à la publication en s’en attribuant l‘originalité. Je pense à Raymond Poincaré et Albert Einstein :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Contr...
La main mise des éditeurs sur les travaux de recherche et son aspect financier est bien détaillé dans la vidéo, mais elle n’approfondit pas le sujet. Qui sont les propriétaires de ces revues et quelles sont leurs nationalités ?
Le plus drôle est que les mêmes universitaires déclament leur indépendance de toutes entreprises privées, et cherchent à bénéficier le plus longtemps possible du financement de l’État donc public. Ils oublient que les publications profitent avant tout aux éditeurs privés. Ils trouvent anormal de voir leurs travaux interdits de toutes publications quand ils sont financés par des entreprises privées, mais abandonnent facilement tous leurs droits aux éditeurs. Est-ce par inculture économique et politique ou par intérêt personnel à court terme ?