L’État français définitivement condamné pour contrôle au "faciès"
10 novembre 2016 08:03, par nemo"Apporter au juge des éléments qui laissent présumer l’existence d’une discrimination. (...) A l’administration de démontrer, soit l’absence de discrimination, soit une différence de traitement justifiée par des éléments objectifs".
Autrement dit, en "présumant" l’existence de quelque chose, et en se basant sur son intuition, la justice fait un travail de police.
Un bon enquêteur de police observe, présume, prévoit, a de l’intuition, compare plusieurs pistes et "discrimine" évidemment, lorsqu’il en favorise une. C’est à lui, et non pas au juge, encore moins à l’accusé, de chercher et trouver les éléments solides du délit ou du crime, qui seront mis à la disposition du juge.
La justice doit appliquer des textes de loi (il est vrai que la loi-même est trafiquée) et se baser sur des preuves tangibles apportées par le plaignant : documents, enregistrements, blessures physiques, témoins fiables donc honnêtes et inconnus ou peu connus du plaignant dans la mesure du possible.
A moins d’être un tribunal sectaire ou "kangourou", qui travaille pour son propre intérêt et pas celui de la France et des Français.
Ce que croit le plaignant, ou ce que croit le juge n’a en revanche aucune pertinence en matière de justice. Les impressions, sentiments et sensations des uns et des autres ne devraient être pris en compte que par le policier, dans la mesure où ils font avancer l’enquête.
Demander au présumé coupable d’apporter des preuves qu’il ne l’est pas, c’est par ailleurs ouvrir la porte à toutes sortes de persécutions. En effet, il faut payer pour se défendre, et l’accusateur de mauvaise foi, qui a les moyens, peut se donner bien des satisfactions en accusant quelqu’un qui n’a pas le sou ou en lui prenant son temps précieux d’activité professionnelle.
Accuser quelqu’un est un acte grave qui ne devrait pas être bradé aux petits valets des politiciens et lobbyistes en place.
Mais le système est obtus. Il ne lâche jamais rien. Au peuple de faire valoir sa souveraineté d’origine. De forcer les barrières et briser les chaînes, tous les jours plus invalidantes.