Affaire Flavie Flament : d’autres femmes accusent David Hamilton de viol
18 novembre 2016 14:14, par hélèneSuite aux nombreux articles publiés, j’ai regardé les fameuses photos prises par Hamilton à l’époque.
Comment personne n’a pu être choqué par ce regard de voyeur obscène posé sur l’enfance, un désir de voler et de bafouer transpire de toutes ces images, le vice y est apprêté de dentelles et d’un éclairage angélique en faire-part de splendeur ignoble à s’envoyer les uns aux autres.
Il existe des hommes qui aspirent à passer sur des femmes enfants pour se flatter de l’avoir emporté définitivement sur tous les autres hommes, ceux pour lesquels ces mêmes femmes devenues adultes leur auraient fait l’affront de les rejeter malgré leur nom et leurs billets de banque.
Mais il y a aussi des hommes qui publient, qui monétisent, qui diffusent en conscience la concrétisation matérielle de ces déviances narcissiques.
Ils sont pour moi encore pire que les premiers qu’on pourraient arrêter si d’autres hommes ne leur conféraient pas délibérément l’immunité de la célébrité et du pouvoir.
Ce sont eux qui travaillent avec le plus d’application à parvenir à une infiltration de la société loyale et morale envers ses hôtes en engendrant insidieusement des émules de plus en plus putrides et cependant bénéficiant d’une carte blanche radicale pour imprégner négativement les esprits, les tirer vers le bas des bas fonds intellectuels.
Je lisais dernièrement sur un site : "On est jamais trop pd dans la vie", déclaration d’un "artiste" chargé d’édifier la jeunesse actuelle.
Les photos ne sont pas mal non plus, allons-y gaiement, prenons modèle :
http://www.public.fr/News/Photos/Ph...
Mais au final qui est le pire pour nous tous, celui qui pose, celui qui photographie, celui qui diffuse, celui qui vend, celui qui regarde, celui qui s’identifie et qui va reproduire le geste ?
S’il n’y avait pas de receleur, il n’y aurait pas de voleur.