Captain Fantastic et l’école à la maison
19 novembre 2016 07:34, par coyoterevolte
Un problème des écoles post 68ardes (qui n’est pas dû exclusivement au processus d’abrutissement) est le chemin d’apprentissage, souvent unique alors que les personnes dans la vie de tous les jours ou les civilisations au niveau mondialo-historique ont montré des exemples de parcours différents pour gravir une même montagne. La chose regrettable est donc de proposer un chemin d’accès unique à un concept et son savoir-faire : l’histoire des sciences, truffée des erreurs de nos génies, propose déjà beaucoup d’approches différentes d’un même problème.
L’autre truc pour l’enseignement, est le saut qualitatif du microprocesseur et des ondes : jusqu’à quel point peut on prétendre enseigner des choses utiles lorsqu’on est largué par le moindre objet quotidien (spy-computer, tél -écommande et téléphone). Reconnaître la matière dont est fait un objet est devenu l’apanage des vrais savants, depuis les polymères et autres chimies. C’est sûr qu’au XIXe siècle ou dans la nature, cet écueil est levé, puisqu’on n’est plus confrontés à ses artefacts. Quel différentiel maximal entre le savoir et la sophistication des objets est acceptable ? Je ne suis pas contre l’abandon de certaines technologies : vive le cheval.