Juillet 2015 : Alain Soral annonce la non-candidature de Hollande et la déroute de Sarkozy
2 décembre 2016 09:19, par goybandSoral ne voyait pas Hollande se représenter, c’est de l’instinct, puisque Flanby y a renoncé probablement très récemment, encore que l’émancipation de Macron peut être une piste quant à la conviction profonde de Hollande sur ses véritables chances d’être réélu depuis plusieurs mois.
En gros, Macron, c’est un peu son messager satellisé par ses soins, au cas ou tout était perdu pour lui, mais pas pour la gauche.
Sur Valls, Soral fait de l’analyse, mais Valls est loin de pouvoir faire la synthèse à gauche, il a de nombreux ennemis comme Taubira, des Aubrystes et bien sûr des Hollandais, en plus de se fritter avec Macron, son ennemi intime, la victoire de Manolo est donc encore très hypothétique.
Soral a raison de souligner l’effet pervers des primaires généralisées, mais lorsqu’on voit le bordel de celles de gauche, avec des multiples candidats au premier tour et presque autant en dehors (Arthaud, Jadot, Melenchon, Macron, Pinel et Poutou), on se dit que c’est la faillite du système, on va se retrouver avec plusieurs candidats de gauche (dont le vainqueur de la primaire à gauche) au premier tour de la présidentielle face à Fillon et Le Pen.
Inutile de préciser que si la gauche est incapable de se trouver un seul leader pour rassembler avant le premier tour des présidentielles, comme le dit Soral, c’est le risque accru de voir le FN au second tour.
Or le Système le sait, par conséquent, je pense que celui qui fera la meilleure synthèse de Mélenchon jusqu’au centre sera non seulement le meilleur candidat à gauche, mais surtout le meilleur rempart au FN et donc aura de grandes chances d’être élu président de la république.
Car si Fillon le sait également, il se doit d’élargir sa base en allant vers le centre, mais son problème est son programme économique jugé brutal par Bayrou et cie.
S’il l’adoucie pour des raisons tactiques, c’est le risque de perdre des voix sur sa droite, donc de faire monter le FN, s’il ne change rien, c’est le risque que le champion de la gauche en bénéficie.
Or ce champion de la gauche, il ressemble plus à Macron qu’à Valls compte tenue des enjeux.
Dans cette hypothèse, ce serait une petite victoire par procuration pour Hollande.