Palestine : la gauche israélienne évoque la solution à "un seul État démocratique"
1er janvier 2017 23:16, par SherlockQu’on soit pour, contre, ou neutre, une étude objective des faits éclairée par bientôt deux millénaires d’histoire permet de voir clairement qu’une troisième solution a déjà été décidée en 1948. En gros et pour simplifier, la mafia chrétienne n’admet pas de rivales. C’est conversion obligatoire ou bûcher.
Il suffit de se pencher sur les épisodes de la reconquista en péninsule ibérique, de la croisade albigeoise en Occitanie, des bûchers alsaciens, des pogroms russes, de la solution finale à laquelle de nombreuses populations européennes ont participé très activement, de la France à l’Ukraine en passant par la Pologne, pour se rendre à l’évidence que juifs et musulmans ont servi de 8-ball (la boule noire) dans un jeu de billard migratoire européen.
On n’en veut pas chez nous, refrain repris en choeur par tous les mouvements nationalistes actuels. C’est pas moi qui l’invente. Déjà qu’entre nous, on se met sur la tronche entre cathos, protestants et orthodoxes depuis la création du Vatican, malgré un credo visant à tendre l’autre joue et à s’aimer les uns les autres, venez pas nous compliquer la vie.
Bon, pour les musulmans, c’est pas compliqué... il suffit de les renvoyer d’où ils viennent (le coup des douanes de Poitiers à la Charles Martel, la reconquista organisée par les princes chrétiens d’Occident, les charters de Merkel). Par contre, pour ce qui est des juifs, c’est plus compliqué car ce sont les premiers à avoir été éjectés par la boule blanche de la chrétienté et que depuis y’a des bergers qui se sont approprié l’endroit. Pas de leur faute, c’était devenu vide.
Donc entre 1940 et 1948, qu’est-ce qu’on dit aux juifs ? On ne veut pas de vous chez nous, cassez-vous. D’abord par la méthode traditionelle du bûcher, on ne se refait pas, puis par l’attribution d’un territoire. Mais comme ce dernier est entouré de pays où la règle est de chasser l’infidèle à coups d’intolérance et de Coran, on l’arme jusqu’aux dents pour s’assurer de sa pérénité. Entre des cailloux et des chasseurs à réaction, y’a pas photo.
On peut l’accepter ou s’en plaindre mais ça ne changera rien au fait qu’une décision ait été prise et qu’il n’y a pas d’alternative. C’est là où je diffère d’avec l’auteur car il n’y a pas qu’un facteur irréversible, il y en a au moins trois. L’Occident ne veut pas des juifs, le moyen-Orient non plus, et les juifs eux-même ont dit "plus jamais ça". C’est forcément celui qui possède le plus gros bâton qui gagnera. Le reste n’est que bla-bla.