L’incroyable fortune de Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée, en procès à Paris
3 janvier 2017 18:23, par PMJLLLa réalité des choses est honteuse pour l’Etat français, qui se présente en vertueux défenseur des intérêts du peuple guinéen. Car ce dernier ne verra évidemment jamais UN centime des biens saisis.
Au lieu de véritablement agir contre le présumé "voleur du peuple", en l’arrêtant pour vol, l’administration française se complait en Robin des Bois qui "vole le voleur", vidant les locaux lui ayant appartenu, et mettant tout aux enchères.
Il est évident que les procédures judiciaires engraissent une armée d’avocats parisiens. Qu’en pense l’omniprésent Me William BOURDON ?
J’ai assisté aux ventes des voitures. Ces merveilles ont été adjugées à des prix scandaleusement bas et tous les enchérisseurs-rapaces qui avaient les tuyaux des commissaires-priseurs pour être bien prêts à temps, se sont goinfrés.
Ce sera pareil pour TOUS les biens.
Les maigres sous qui arriveront PEUT-ETRE un jour au petit peuple guinéen seront complètement invisibles. Ils auront intégralement fondu et disparu (droits et taxes françaises exorbitantes sur les ventes, sur les saisies, prélèvements d’une foule de "professionnels" des faillites et ventes forcées, transporteurs, agents immobiliers, copieuses ponctions bancaires sur les comptes séquestrés, etc...).
Pour ce qui est des ONGs qui bénéficieront du solde éventuel, on sait que le plus souvent, 75 % des versements partent en frais de fonctionnement. Les 25% restant seront les frais permettant à des organisations "indépendantes" de vérifier que l’Etat guinéen ne ponctionne pas l’ONG elle-même, travaillant sur son territoire (si une telle ONG existe). Il ne restera RIEN dans tous les cas de figure.
L’intention de protéger le peuple guinéen est totalement INEXISTANTE ou tellement UTOPIQUE qu’elle est forcément MENSONGERE. Il s’agit simplement de spolier le peuple guinéen pour le punir de s’être laissé spolier par le fils de son dirigeant (lequel fils a eu l’imprudence et le mauvais goût de rendre jaloux quelques « vertueux » fonctionnaires français, par sa conduite scandaleuse de nouveau riche).
Le fait qu’aucun média ne le relève est une assurance supplémentaire de cette réalité.