Oui, nous sommes chez nous
5 janvier 2017 12:15, par MttB
Pourquoi M. Belvaux n’a-t-il pas choisi de traiter du même sujet dans un contexte un poil plus plausible ?
Par exemple : une jeune nourrice d’origine malienne est invitée par le maire d’une commune de banlieue apparentée au parti "La Rose" dans son bureau à la suite d’un dépôt de CV aux services municipaux. C’est alors le début d’une descente aux enfers : manipulée par ses élus locaux, elle se retrouve propulsée au-devant de la scène locale uniquement pour ses charmes et sa couleur de peau. Lorsqu’elle prend conscience du piège, il est trop tard : soit elle continue d’être l’esclave sexuelle de son édile (sous la menace d’une arme de poing), soit toute sa famille se fera expulser des logements sociaux qu’elle occupe grâce à sa fulgurante ascension sociale.
Les justifications médiatiques sont inutiles Lucas, ton film parlera de lui-même et si on sait que ce sera globalement de la merde, c’est que la douille que tu essaies de nous mettre, ça fait vingt ans qu’on l’a identifiée, et que Soral l’a conceptualisée.