Kinsey, la face obscure de la révolution sexuelle – Conférence de Judith Reisman à Paris
8 janvier 2017 11:12, par noelUne « révolution » accompagnée et soutenue depuis dans un même élan par toute la caste dirigeante et sa merdia-sphère. Quel titre de la presse dite « féminine » se risquerait par exemple aujourd’hui à faire la moindre « une » sans un sujet sur le sexe, sujet nécessairement abordé sous un angle transgressif : adultère, pratiques déviantes, gadgets sexuels, culture porno etc...
Le porno, marqueur du progrès social
Grâce à l’avènement d’internet, la culture porno est d’ailleurs venue porter l’estocade dans les esprits déjà largement fragilisé par cette mutation. Par ordinateurs, tablettes et smartphones interposés, elle propage désormais y compris chez les enfants l’image d’une sexualité réduite à un sport de combat sur le ring duquel l’homme ne peut sortir que vidé, perdant, perdu, la queue entre les jambes donc, renvoyé à sa naturelle faiblesse face à un « adversaire » anatomiquement imbattable (3).
Le porno occupe ainsi une place de plus en plus importante dans l’entreprise de destruction des rapports hommes-femmes. De marché de niche, il est devenu produit de masse (4), grappillant ses parts de marché aux heures de grande écoute, s’imposant dans la mode, le cinéma et même les séries télévisées où se multiplient les scènes les plus osées, encore hypocritement « déconseillées au moins de 10 ans » aux travers de logos dont on ne sait pas très bien s’ils sont dissuasifs ou incitatifs.
Faisant écho aux chaines musicales adolescentes ou le porno-soft est devenu la norme (voir les clips de rap notamment), les radios « jeunes » y vont bien sûr aussi de leur contribution sous prétexte d’« éduquer », en proposant un discours de plus en plus trash sur la sexualité, banalisant les pratiques les plus extrêmes comme « fun », et relevant bien entendu de la seule « liberté » et des goûts de chacun.
En réalité, tout est fait pour favoriser l’expansion d’une culture porno devenu une sorte de marqueur du progrès social occidental.
Le porno, trash, soft, chic ou à tendance crypto-pédophile (top-modèles de plus en plus jeunes et dénudés), est désormais imposé partout dans la Cité par la publicité ou les modes, inonde les foyers à travers le petit écran et/ou internet, et s’est aussi rendu accessible aux plus jeunes grâce aux smartphones. Au point que certains auteurs parle désormais de pornocratie, la forme de gouvernement finalement « la mieux adaptée à l’ère ultralibérale en tant qu’elle utilise l’Etat résiduel [et ses merdias] pour dispenser et propager le commandement