Guilluy et le crépuscule de la bobocratie
7 janvier 2017 16:42, par Domino
Très bonne analyse sociologique. Cependant, il faut souligner que notre pays n’a rien de libéral économiquement : l’Etat a le contrôle de toute l’économie à travers ses multiples connivences avec les grandes entreprises, le contrôle des autres par toutes sortes de réglementations et impôts qui gênent beaucoup moins les multinationales, le contrôle des salariés par syndicats corrompus interposés pour les uns et peur du chômage pour les autres, ainsi que les multiples impôts et taxes qui étouffent les initiatives. La liberté d’entreprendre, des contrats et des prix, dans le cadre du droit fondamental, ce serait tout à fait autre chose.
La situation actuelle ne peut perdurer que parce que suffisamment de gens sont protégés (ceux dont le niveau de vie dépend de l’Etat directement) ou tirent parti du système actuel. Comme le souligne bien cet article, la métropolisation joue un grand rôle dans l’antagonisme entre ces "inclus" et la relégation des autres. Encore qu’il reste un nombre significatif de nouveaux pauvres dans les grandes villes.
On ne dira jamais assez que le meilleur remède à une telle partition sociale est une instruction performante pour tous.