Des "associations" remontent des campements de migrants à Paris
11 janvier 2017 08:44, par Mojo RisinLes membres des associations sont souvent fonctionnaires, animateurs dans les mairies, les collectivités territoriales, salariés des filières socioculturelles.
Etant parfaitement soumis à leurs employeurs, ils se jouent un psychodrame compensateur (je suis un révolutionnaire dans une association donc un infiltŕé au coeur du pouvoir quand je bosse...)
En même temps, le politique et les mairies ayant leurs salariés dans ces assos disposent, bien entendu, d’entités dociles pour agir (ouverture de squatts, distribution de téléphones, fringues etc.)
Autant dire que ces gens travaillent intégralement à leurs intérêts de classe au détriment de la nation. Associatifs, ils gèrent contre la loi les clandestins, les imposent de force. Institutionnels, les mêmes profitent par leur salaire garanti depuis toujours du travail qu’ils se sont créé en se constituant une clientèle sub-sahélienne et moyen-orientale.
Mais à côté du révolutionnaire associatif doublé du fonctionnaire socioculturel, ils ont une autre identité : à bien des kilomètres de là, dans un autre monde, grace à la deuxième ou troisième voitures du foyer, ils rejoignent la petite famille (l’ainé des gosses vient d’entrer au service com’ de la mairie !) dans la petite maison dont ils finissent de payer la véranda.
Ce qui donne ce genre de situation : en tant que membre de Droit au Logement ce révolutionnaire distribue des couvertures dans des locaux spoliés à un artisan. Puis participe à un vernissage-gros buffet (expo des archives régionales sur la première guerre mondiale...) puis, conscience soulagée, ventre lesté, culture enrichi, il rentre chez lui et ne va pas tarder à engueuler le mec qui lui pose, au black, un parquet flottant dans son salon.