En 1934, le bibliographe belge Paul Otlet imagine l’Internet et Wikipédia
15 janvier 2017 07:42, par coyoterevolteCe qui m’énerve, c’est l’histoire des sciences : soit elle est faite pour tous et on me donne le titre de l’ouvrage, soit "on" admet qu’elle n’est pas établie pour tout le monde et on arrête de me balader dans une série de cas par cas déconnectés les uns des autres.
C’est un peu comme si un gars me montrait une feuille végétale, me racontait sa vie et passait à une autre feuille végétale. Au début, c’est intéressant mais rapidement, on essaie de comprendre la logique qui régit toutes ses feuilles relativement similaires, leur orientation, leur naissance et mort. Après coup, si on voit l’arbre, on se dit que le gars nous a pris pour un con et qu’il aurait mieux fallu nous montrer quelques feuilles puis une branche puis le tronc et les racines et enfin l’arbre dans sa totalité. Même si on ne connaît pas chaque feuille, on connaît le principal : le système auquel ces feuilles sont incorporées et avec lequel elles interagissent de manière forte (vitale).
La technique du zoom est bonne si alliée au dézoom, l’ordre de grandeur (1/1000) étant en physique un critère fort pour établir des lois. Mais quand on maintient le zoom, cela revient à camoufler le paysage général et donc les lois plus génériques.
La technique de blocage du zoom ou de la perdition dans les détails, appliquée à un savoir dépassant la durée de vie humaine, est un crime contre l’intelligence et une ingénierie de domination utilisée par le système actuel.
Marre de compter les feuilles une par une et d’être pris pour un idiot. Au lieu de me balancer l’histoire des sciences au goutte à goutte par sms, toute découpée et décousue que j’y comprends rien, je voudrais un bon fichier pdf, bien ficelé et complet. Si ce n’est pas possible, éh bien ne pas faire comme si ça l’était.
Relation entre le coup de gueule et cette émission : elle utilise la technique de perdition dans les détails de telle sorte que le mouton abandonne face à l’infinité de ces détails ou qu’il ne le relève jamais la tête pour travailler sur les principes. C’est dégueulasse. Je passe sur le fond du sujet qui est l’archivage du savoir : la bibliothèque d’Alexandrie car les anciens s’étaient déjà posé la question, la captation de ce savoir par une élite, sa contrefaçon et manipulation à des fins de domination, la multiplicité des supports (pierre, monument, papier, électronique, autre ?), la ramification des connaissances, etc...
Un autre tour de bocal à la prochaine émission. Pas étonnant que le mouton ait des yeux de poisson mort.