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Géographie des sans-dents par Domino
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Géographie des sans-dents par Domino
"Les « petits soins » fillonistes ne seront pas remboursés..."
Actuellement, les "petits soins" sont "remboursés"... Regardez la somme que vous payez en cotisation maladie et CSG tous les ans. Ce n’est pas la sécu qui vous rembourse, c’est vous qui payez ! Avec, pour tenter d’équilibrer le système, des tas de mesures (déremboursements, franchises, dépassements opaques de tarifs illisibles etc...)
L’autre jour, à la pharmacie, une dame disait : "je suis enrhumée, je n’ai pas pu trouver de médecin, donnez-moi quelque chose". Des personnes âgées vont voir leur médecin une fois par semaine pour s’assurer que tout va bien...
Voilà le résultat de l’apparence de gratuité, sans compter que l’on demande de plus en plus à la collectivité d’assurer non seulement notre santé, mais notre bien-être...
Le retour à la responsabilité (mot honni de tous les collectivistes) passe par la prise de conscience du coût. On ne sera pas moins remboursé, mais on le sera différemment : au lieu que le même acte soit pris en charge par la sécu + mutuelle avec un reste à charge de plus en plus important, certains actes (à définir) seront remboursés par la sécu à 100% et le reste par une mutuelle que vous choisirez avec le contrat qui vous convient. En échange vous récupérerez votre cotisation maladie. Les mutuelles ne pourront pas "abuser" s’il y a une vraie concurrence entre elles, comme c’est le cas actuellement et comme cela existe par exemple pour l’assurance auto. Un service public en situation de monopole n’abuse pas, mais il peut être très mal géré, des sommes importantes se perdent dans les sa les administratifs...
Il y aurait au total davantage de liberté et de responsabilité. Peut-être trouvera-t-on plus facilement un médecin s’ils ne sont pas mobilisés sur des bobos : la conscience du coût conduira peut-être à remplacer le réflexe "médecin" par le réflexe "pharmacie" !
La réforme de Fillon est pour une fois une vraie réforme qui, évidemment, suscite l’opposition (relayée par les médias) de ceux qui profitent du système actuel, opaque, coûteux et inefficient, et ceci au détriment du plus grand nombre (à qui l’on fait croire que la réforme est la fin du monde).
Ceci dit, votre article décrit de façon effarante la réalité d’aujourd’hui. Raison de plus pour ne pas avoir peur de vraies réformes !