Le pape François soutient la Marche pour la vie du 22 janvier 2017
20 janvier 2017 14:38, par Crux FidelisVoilà ce qu’un vrai Pape aurait dit : "ils se montreraient fort indignes de leur noble profession médicale, ceux qui, sous l’apparence de remèdes, ou poussés par une fausse compassion, se livreraient à des interventions meurtrières.
Ces enseignements concordent pleinement avec les paroles sévères que l’évêque d’Hippone [Saint Augustin] adresse aux époux dépravés, qui s’appliquent à empêcher la venue de l’enfant et qui, s’ils n’y réussissent pas, ne craignent pas de le faire mourir. « Leur cruauté libidineuse, ou leur volupté cruelle, dit-il, en arrive parfois jusqu’au point de procurer des poisons stérilisants, et si rien n’a réussi, de faire périr d’une certaine façon dans les entrailles de la mère l’enfant qui y a été conçu : on veut que l’enfant meure avant de vivre, qu’il soit tué avant de naître. À coup sûr, si les deux conjoints en sont là, ils ne méritent pas le nom d’époux ; et si dès le début ils ont été tels ce n’est pas pour se marier qu’ils se sont réunis, mais bien plutôt pour se livrer à la fornication : s’ils ne sont pas tels tous deux, j’ose dire : ou celle-là est d’une certaine manière la prostituée de son mari, ou celui-ci est l’adultère de sa femme »
Quand aux observations que l’on apporte touchant l’indication sociale et eugénique, on peut et on doit en tenir compte, avec des moyens licites et honnêtes et dans les limites requises ; mais vouloir pourvoir aux nécessités sur lesquelles elles se fondent, en tuant un innocent, c’est chose absurde et contraire au précepte divin, promulgué aussi par ces paroles : « Il ne faut point faire le mal pour procurer le bien ».
Enfin, ceux qui, dans les nations, tiennent le pouvoir ou élaborent les lois n’ont pas le droit d’oublier qu’il appartient aux pouvoirs publics de défendre la vie des innocents par des lois et des pénalités appropriées, et cela d’autant plus que ceux dont la vie est en péril et menacée ne peuvent se défendre eux-mêmes, et c’est assurément le cas, entre tous, des enfants cachés dans le sein de leur mère.
Que si les autorités de l’État n’omettent pas seulement de protéger ces petits, mais que, par leurs lois et leurs décrets, ils les abandonnent et les livrent même aux mains de médecins ou d’autres pour que ceux-ci les tuent, qu’ils se souviennent que Dieu est juge et vengeur du sang innocent qui, de la terre, crie vers le ciel."
Pape Pie XI – Casti Connubii – 1930